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Zakka quilt : un patchwork pas très orthodoxe |
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Une petite définition avant de commencer cette page. Je la tire de l'article consacré au sujet dans l'encyclopédie Wikipedia : Zakka (du japonais 'zak-ka' )est un phénomène de mode et de design en provenance du Japon, qui s'est étendu à travers l'Asie Le terme fait référence à tout et n'importe quoi qui permet d'améliorer la maison, la vie, ... Il est souvent basé sur des objets de la maison occidentale, qui sont considérés comme Kitsch ans leur pays d'origine. Mais cela peut-être aussi être des objets japonais des années cinquante, soixante et soixante-dix. L'intérêt envers le design nordique ou scandinave, ancien ou contemporain, fait également partie de ce mouvement Zakka. Enfin, Zakka peut être de l'artisanat contemporain. Zakka a été décrit comme "l'art de voir le bon sens dans le cadre ordinaire et banal". Le boom Zakka pourrait être reconnu comme étant simplement un autre dans une série de modes de consommation, mais il semble aborder les questions d'auto-expression et de spiritualité. Mignon, ringard et kitsch n'est pas suffisant. Pour être qualifié de Zakka, un produit doit être attractif, sensible et thématique. Pour ma part, j'avais acheté ce livre qui me semblait présenter une gamme de modèles simples et utiles : il est en anglais mais les dimensions sont systématiquement données en inches et en centimètres. |
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Quand Zad a jeté son dévolu sur le modèle "lap quilt" de la page 62, j'aurai du me méfier!
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Les "grands travaux" ont commencé dès la recherche des tissus : une gamme de jaune et de turquoise unis, faux-unis ou strictement géométriques.
A l'exception d'un bleu un peu soutenu, de quelques tissus Vichy, pas un de ces tissus n'étaient dans mes boites plus riches de reproductions d'anciens ou de fleuris! |
Lors du dernier salon "Aiguille en fête" j'ai fait tous les stands des vendeurs de tissus. Une évidence, rien de ce que je cherchais n'était "à la mode" ni disponible. Donc quelques fat quarters plus tard et un tour dans une grande surface de textile dans une zone commerciale , j'avais mes 15 tissus assortis.
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Pour le lin, parce que lin il y avait, comme tissu de fond, ce sont les spécialistes du Lin d'ACB qui avaient le bon choix. Un lin bis, fin, tissé je crois, pour la haute couture. Bref un article haut de gamme comme ils savent en faire. |
Une fois les tissus de coton lavés et repassés., le lin décati et repassé, la méthode rapide de coupe ne pose pas de problème. Il y a en tout 160 morceaux pour la partie centrale. Uniquement des carrés et des rectangles donc rien de compliqué.
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Un mur textile s'avère des plus utile pour positionner les pièces avant la couture bande par bande. Il est important aussi de noter au fur et à mesure le sens de repassage des marges à l'envers pour faciliter la couture des bandes entres elles. |
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Zad avait des idées bien arrêtées pour ce jeté de lit qui devait être chaud, doux et confortable! j'aurais du me méfier parce que, un patchwork bordé de bandes de lin à fixer sur deux épaisseurs de laine polaire....c'est pas du gâteau!
La polaire est élastique dans un sens mais pas dans l'autre, le lin coupé droit fil à une fâcheuse tendance à s'effilocher. Pour le matelassage, j'ai donc choisi de faire un point de croix double avec du fil à quilter à chaque intersection des pièces (coton et lin). Le point est terminé par un noeud double sur l'envers en laissant une petite queue de 2 cm. Pendant ce quilting et malgré toutes les précautions, le lin des bordures a connu quelques effilochures. D'autre part, je souhaitais garder l'esprit simple et géométrique des bandes sans entourer l'ouvrage d'un cadre. |
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J'ai donc cousu sur l'endroit des bandes extérieures une tresse de coton de 2 cm (couture sur le bord intérieur). La laine polaire a été retaillée au droit de cette couture. Le bord de la bande de lin plus ou moins régulière a été repliée sur 0,8 cm et l'ensemble tresse/bord, replié sur l'envers et fixé aux deux épaisseurs de polaire par un point main invisible, en faisant attention de ne pas prendre dans la couture la bande de lin du dessus.
Cette méthode permet un bord solide, bien fixé tout en laissant le lin vivre sa vie et donner un cachet un peu "précieux" à cet ouvrage géométrique. L'ouvrage terminé mesure 1,50 x 1,50m. |
(c) OB
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